Une lettre de la triathlète Alexandrine Coursol

Bonjour à vous, cher lecteur, je suis Alexandrine Coursol, mais tout le monde m’appelle Alexe. J’étudie actuellement à l’Université d’Arizona en marketing numérique et en communication. J’ai aussi la chance de pratiquer mon sport au niveau NCAA, un circuit de haut niveau. J’en suis à ma deuxième année dans la catégorie U23 élite de triathlon. J’ai commencé le sport à l’âge de 7 ans, avec ma famille, au club de triathlon de Saint-Jean-sur-Richelieu, où j’ai grandi. Le sport fait partie intégrante de ma vie. Depuis quelques années, je compétitionne au niveau international en me classant régulièrement dans les 10 premiers en Coupe continentale et au Championnat du monde junior. Mon rêve est de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024. 

Aujourd’hui, je veux vous parler de mon cheminement d’athlète. Que vous soyez sportifs, athlètes, parents d’un athlète ou que vous débutiez dans un sport, dans tous les cas j’espère que cet article saura vous inspirer et vous motiver.

Comme j’ai mentionné précédemment, j’ai commencé le sport à l’âge de 7 ans. Je sais que c’est jeune, mais ces années ont été cruciales à l’éclosion de ma passion. Au cours de ces années, le sport a été pour moi un réel plaisir rempli de souvenirs inoubliables avec ma famille. J’ai essayé plusieurs sports; la gymnastique, le cirque, la danse, le patinage artistique, le soccer, le volleyball, la natation, la course à pied, le vélo sur route et le triathlon. Participer à tous ces sports m’a permis de développer mes habiletés et ma passion pour l’activité physique. C’est à l’âge de 14 ans que j’ai décidé de concentrer mon énergie sur le triathlon (le meilleur sport qui existe!). En 2016, j’ai participé aux Jeux du Québec à Montréal et, l’année suivante, j’ai participé aux Jeux du Canada à Winnipeg. En 2019, je me suis finalement retrouvée sur la ligne de départ au Championnat du Monde junior à Lausanne, en Suisse.  Chaque année, je me surprenais à réaliser de meilleurs résultats. Mes efforts étaient récompensés. Ma passion était bien installée. 

Mes parents ont fait partie intégrante de mon cheminement. Ils m’ont soutenue pendant toutes ces années en étant présents à mes compétitions et en m’aidant à payer mes compétitions, mes voyages et mon équipement. Ils m’ont aussi donné le courage de foncer pour atteindre mes rêves et mes objectifs toujours plus grands. Dans les moments de doute, où je pensais que je n’étais pas assez bonne pour le sport, je savais qu’ils étaient là derrière moi. Peu importe le résultat, ils étaient fiers de moi. Bien que cela puisse sembler banal, lorsque nous sommes jeunes et que nous doutons de nos capacités, le fait de savoir que nos parents, les deux personnes que nous admirons le plus sur terre, sont fiers de nous, ça vaut de l’or. 

Au cours de mon adolescence, le sport m’a permis de développer mes plus grandes qualités, soit la résilience, l’organisation de mon temps, ma volonté et ma confiance. Chaque personne a un profond besoin de se réaliser. À travers le sport, je suis en mesure d’accomplir des objectifs et de réaliser des rêves. C’est à travers ce processus que les sportifs développent leurs meilleurs atouts, qu’ils pourront ensuite transférer dans leur vie de tous les jours, dans leur travail, auprès de leur famille.

Je suis une jeune femme de 20 ans qui a vécu beaucoup d’expériences. J’ai passé par des moments de bonheur indescriptibles, mais aussi par des pentes abruptes descendantes. Je suis témoin des bienfaits du sport dans la vie des jeunes et des moins jeunes. En outre, le sport est une façon de s’évader, de trouver un équilibre et de se réaliser. 

Je ne vous cacherai pas que ce n’est pas toujours facile, notamment de garder la motivation, de trouver le temps, de rester disciplinée, mais ça vaut réellement la peine de s’investir dans un projet, une passion. Le bonheur qu’on y trouve est un bonheur simple et pur.